jeudi 14 février 2008

Patricia


Raconter des histoires à mes propres enfants, les mimer, les mettre en scène, m'imaginer dans la peau du grand méchant loup, de la princesse, de la fée. Cela me semblait naturel. De là à me projeter sur scène, devant d'autres oreilles, petites, grandes, il y avait un énorme pas à franchir. Et pourtant, moi qui suis d'un tempérament discret, j'ai franchi les portes de l'association en juin 2002, à la suite d'un article de journal.
Que dire sur les sentiments qui me traversent à chaque fois, avant de me trouver devant le public. Le trac, la peur, une pincée d'adrénaline, une petite voix qui résonne en moi et me dit "Pourquoi je m'inflige cela....". Mais au final le bonheur, la joie d'avoir partagé quelques moments de plaisir, d'émotion, et la satisfaction d'avoir surmonté mes peurs et mes craintes.

Patricia

3 commentaires:

  1. Sur le trac :
    c'est une bonne chose, je pense que ça aide à se mettre en condition.
    et puis une petite anedocte, un jour une actrice dit a Sarah Bernardt : Je ne comprends pas, je n'ai pas le trac ! Jamais.
    Et Bernardt répondit : "C'est normal madame, le trac vient avec le talent..."
    Je ne suis pas sûr que ce soit le talent qui joue, c'est plus le fait qu'il faut accepter de se mettre en avant, s'exposer.

    sur le final :

    la notion de partage est importante, mais vraie que en partie, en fait tu as entraîné, suscité des émotions chez ton auditoire, si tout se passe bien tu les a conduits là ou tu voulais. Et ça c'est une responsabilité énorme pour moi. Je respecte énromément ça.

    n.

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  2. heureusement nico que tu es là pour laisser des comm's sur ce blog ! (L°)

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  3. Heureusement que tu es là pour mettre les posts pour que je puisse mettres les comm' !

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