mercredi 29 avril 2009

Thomas Delvaux vu et corrigé par Jibé



L°,

Quel dommage que tu ne fus pas là hier soir. Bon tu m’avais dit que t’avais un super concert de popmusic, et faut reconnaître qu’ un concert des Doors ça se loupe pas, ils se font tellement rare sur scène. Quant à moi, je suis allé voir ton conteur, le fameux Thomas Devaux (avec un x muet à la fin comme dans Bertrix de Paris parce c’est belge donc c’est connu.) Alors je me pointe à l’heure, me cale sur mon fauteuil d’orchestre en plastique.

Et il déboule sur scène pour commencer par : « il était une fois… ».

A partir de cet instant, j’avais deux alternatives: soit le gars manipule le « il était une fois » comme un chanteur pop et mes paupières allaient devenir lourdes et me voilà légumiser en moins deux. Soit c’est un charmeur, un patron du racontage racollage qui, du bout des lèvres, te susurre des histoires à dormir debout.

Et bien non, ni l’un, ni l’autre. Lui c’est un descendant direct du gars qui a inventé le « il était une fois », ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. On peut dire que ce Thomas était à « il était une fois », ce que, Mick Jagger est à la pop ( ton chanteur de hier, tu te rappelles). Peut-être un peu bruyant, mais faut dire qu’il était nombreux sur scène ce Thomas alors forcément faut prévenir les gens : « Attention l’homme orchestre a un fils caché, bizarre et étrange ! Une sorte de schizophrène psychopathe sous psychotrope psychédélique. Prenez garde les enfants ! C’est un mec pas très net qui, sans doublure et sans trucage, fait la bise à son cheval (beurk !), évite les flèches de justesse (ouahhh !) et tue les oiseaux de l’amour du bout du pied (quel courage !). Et tout ça, en traduisant de l’américain pour un public monolinguiste (ce n’est pas une maladie sexuellement transmissible !) ».

Rien ne l’arrête, et il s’en est même fallu de peu de devoir faire venir les services vétérinaires pour évacuer sortir un singe et une souris de scène ( car on devrait toujours se méfier des framboises, surtout quand elle commence par « il était une fois… »). Et heureusement qu’on avait une dame avec un perroquet sur la tête spécialiste en baiser avec ou sans langue car la scène de fin aurait pu être tragique au lieu de comique.

De plus, je te préciserai que ce bon Thomas D. est contagieux comme la grippe aviaire. Ta copine, la grande blonde, hop : transformée en crécelle. Sans parler de ce pauvre bougre qui n’avait rien demandé à personne et qui ne regardera plus jamais un gland de la même façon. Alors forcément avec tout ce monde sur scène, difficile de dormir, mais facile de rire. Et pas du petit rire de convenance pour faire bien. Non ! Le rire pénible celui qui vient des tripes et que tu ne peux pas réprimer.

Mais s’il y a une chose à retenir sur ce Thomas D, c’est que c’est un vrai cleptomane ! Parce qu’il a réussi à me voler une heure sans même me faire les poches ou me piquer ma montre, et ça c’est typique de tous ces types qui ont pour arrière- arrière- arrière- arrière- arrière- arrière- arrière- arrière grand père le type qui inventé le : « il était une fois… ».

Bon j’espère que ton concert pop était bien et que les Beattles ont été hier soir à la hauteur de leur réputation.

Bonne nuit

Jibé

PS : au fait, il est pas mort John Lennon ? je dois confondre. Faut dire qu’après une telle épreuve, à cette heure ci, je n’ai pas encore les idées trop rangées à leur place.


Laurence pour Jibé

1 commentaire:

  1. Mille excuses à Thomas Delvaux à qui j'ai malencontreusement raccouci le nom d'un l,
    et pour la peine je m'emputerai donc d'un J. Aller soyons fou, deux mille excuses encore
    .ibé

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