mardi 5 mai 2009

Ah Claudine, le rayon de soleil des VOIMP, première campingueuse du festival !!!

Festival 2009.
Le val est vert bleu et bleu, les chants d’oiseaux multiples et joyeux.
Entre canal et Moselle, une île ou nous plantons quelques racines-sardines, un abri de tissu bleu sur le tapis tendre du printemps.
Il suffit de passer le pont pour aller à la fête. Capes de velours noir et de satin coloré, il et elles sont là. Plaisir de retrouver les Vaouilmeplait, sur les marches de la salle de l’Espée.
Non, il ne s’agit pas de croiser le fer, mais bien les mots , de les assembler, les mêler, les tisser en récits élastiques, humoristiques, ou amoureux.
Christian Pierron , avec comme seule bouée son accordéon. Le charme est là, mille petites bulles s’éparpillent , timides et tendres, nous enveloppent peu à peu. Le temps liquide s’écoule.
Il me fait penser à Bourvil, me dira Fred un peu plus tard, et il a raison.
Quelques pas dans le soir, nous voici au QG . Affiches, tissus, tentures, boudoir des mille et une nuits.
Maryse, Gisèle et d’autres mains encore s’affairent dans la cuisine. Femmes dans l’ombre sans lesquelles la fête ne peut avoir lieu.
Les yeux brillent autant que les sourires.
La nuit est froide, chant du rossignol et murmures de Moselle.
Ballade en forêt : au 1er mai, Vaouilmeplait cherche le muguet à pas contés .Isabelle, Roseline, Ghislaine et Fred mêlent leurs phrases à celles des oiseaux. Roi tisseur de tapis, grenouille goulue d’Australie, cirque et tigresse, vent du désert. Même les bucherons font taire un instant leurs outils pour écouter l’histoire du monde.
Tranchée des sept frères, mains d’enfants dans celles des parents, rires, cris et quelques pleurs aussi. Muguet rare, à éclore bientôt. Promesse de bonheur.
Accueil chez Gérard et Gisèle . Femmes dans l’ombre encore à chauffer, couper, disposer, servir les nourritures terrestres et dyonisiaques. Petit bouquet de contes facétieux.
Nous repartons cœur et pied légers. Un bel après midi roulant à travers les coteaux jaunes et verts.
Retour au val puis à la fête.
Il suffit de passer le pont. Mets ta robe longue et ta ceinture dorée, ton prince marche à tes côtés.
Longue salle des fêtes, désuète.
Les contes cherchent leur marques, se perdent un peu dans la foule nombreuse, rattrapés au vol par les instruments et le chant de Cédric, Aurore, Lucie et François. Le chemin des Balkans avec François Vincent, Chelm encore avec Christian Pierron submergé par la vague du trac.
Présence impressionnante de Philippe Sizaire pour le poème de l’os magique de Jacob Nibenegenesabe, la femme et son mari l’étang.
Fleurs à semer, à protéger, à nourrir, à sentir, à caresser.
Puis les pieds se font légers pour certains, maladroits pour d’autres .Gigue, polka, valse, tango.
Laurence fixe les instants dans sa boite noire , l’œil du festival.
Rencontre des mains, des regards, des sourires. Fatigue aussi.
La nuit est douce, la musique s’échappe et coule dans la rue.
Un mi-pont, quelques escaliers en colimaçon, le chemin éclairé par une demi lune joueuse.
Sous la tente, le chant du rossignol remplace celui du violon.
Et pour finir, ,un beau moment de douceur avec des petites mains neuves , les doigts caressants de Papa et Maman et la voix profonde de Roseline.
Au revoir le val, au revoir la fête. Merci pour le festival.
Claudine Goyot. "Pour un grand moment de Charmes."

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